Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
Sciences & génies

Technologies & merveilles

Petit tour d’horizon, essentiel et loin d’être exhaustif, de ce qui existe comme matériaux, inventions, technologies et merveilles accessibles sur le monde de Loss. Si nous précisons que la liste est de loin incomplète, c’est parce que les savants fous et les génies créatifs abondent dans les Mers de la Séparation et que quoi qu’on puisse imaginer, il y a sans doutes quelques part quelqu’un qui essaye de l’inventer et le mettre au point. Même les folies les plus noires de Frankenstein et de ses recherches sur la vie ne sont, et de loin, pas impossibles à croiser au détour d’un manoir perdu où un homme s’est enfermé dans ses travaux. Pareillement, les recherches sur l’alchimie, la transmutation, la transmission de l’énergie par la lumière ou des câbles, l’étude des forces les plus fondamentales existent forcément. Et nul ne serait surpris qu’il existe un équivalent lossyan au génie de Tesla et de ses merveilles.

Bref, tout est possible, bien que la limite soit, d’une certaine manière, la cohérence aux principes de la physique : il n’y a aucune magie sur Loss et quand bien même certains pouvoirs s’y apparentent et que le reste est la puissance de la superstition et des Légendes, les lois de l’univers rappellent qu’on ne peut les ignorer et que tenter de les violer a forcément TOUJOURS un prix.

1- Les matériaux

En général on trouve sur Loss à peu près les mêmes matériaux que sur Terre. Mais d’une part la technologie a quelques traits caractéristiques et emploie quelques inventions auquel on ne penserait pas, d’autre part, il y a quelques matériaux tout à fait uniques à la planète, que les lossyans ont appris à exploiter.

Le ciment et le béton

Les ciments et les bétons sont très employés dans les bâtiments en dur. Le béton est onéreux à fabriquer et chaque génie en connait une recette dont la composition varie, et qui est conservée comme un secret industriel. Il est répandu, même si la plupart des maisons emploient de simples mortiers plus ou moins sommaires réalisés à partir de matières premières locales. Le ciment, quant à lui, demande de véritables connaissances en chimie et un processus de fabrication rigoureux.

Le ciment de résine

Une invention très récente venue des génies des chantiers navals d’Armanth, il semble qu’à l’origine ce soit un matériau employé depuis très longtemps par les San’eshe. La technique de préparation a été vendue par la suite à d’autres cités-états ce qui a valu quelques retentissants procès dans la cité des Maitres-Marchands. C’est un composé basé sur une résine végétale d’une résistance qui s’approche de celle de l’acier et qui est aussi léger que l’aluminium. Il est compliqué à manier, à mouler et à produire. On s’en sert pour les pièces mobiles de marine, car il est trop cher pour faire de grandes structures, mais la technique évolue rapidement et se répand. La résine est issue d’un arbre, le Ealta, qu’on commence à peine à acclimater ; on l’exploite encore dans les jungles San’eshe.

Le linotorci

Le linotorci est un matériau composite très ancien, mais perfectionné en 651. Il s’agit de couches encollées de tussah (soie d’araignée) entre deux épaisseurs de cuir. Le résultat donne une matière légère, souple et capable d’encaisser efficacement flèches, traits et balles. C’est si efficace qu’il est courant non seulement d’en voir des armures, parfois renforcées d’une fine couche d’écailles d’acier, mais aussi des boucliers, parfois de très grande taille, par exemple utilisés sur les navires pour se protéger des salves de fusils adverses.

Les aciers

L’acier peut être produit dans le monde de Loss de manière industrielle, grâce à des hauts-fourneaux. Il peut aussi être usiné et sa qualité et sa dureté sont des connaissances en chimie des matériaux plutôt connues et répandues. Le meilleur acier de tout Loss est celui des Dragensmanns, particulièrement prisé et recherché pour la forge de lames damasquinées par les artisans de l’Hemlaris. Les aciers industriels restent de qualité assez médiocre mais suffisante pour fournir équipement militaire et industriel. L’acier reste cher, même si pour tout équipement que l’on souhaite solide, on fait systématiquement appel à lui. Il est encore rare de trouver des artisans sachant usiner l’acier en mécanique de précision et les machines industrielles sont le plus souvent faites de bois, de cordes, de cuivre et de bronze.

Le platine

En plus du bronze, de l’or et de l’argent, les lossyans connaissent le platine, qu’ils surnomment souvent vrai-argent. Les gisements de ce dernier sont très souvent sur les mêmes sites que des gisements de minerai de loss-métal. Malgré ses qualités physiques et son inaltérabilité, le platine n’est pas plus cher que l’or. Il est seulement plus recherché que l’argent car il ne ternit pas quoi qu’il arrive sauf avec quelques acides, mais est bien plus difficile à travailler. Le loss métal a une densité supérieure à celle du platine, il est donc aisé de trier les différents minerais. Il est fréquent qu’une mine de nickel ou d’argent exploite aussi du platine.

Le titane

Les origines du titane viennent d’Anqimenès ; c’est un métal rare, on ne connait que trois ou quatre gisements productifs, dont les deux principaux sont sur le territoire de l’Hégémonie. Son extraction est difficile, son raffinage compliqué, son usinage ardu. Il vaut à poids égal plus cher que l’or et n’a, sauf exception, qu’un usage : on en fait des armes, les lames ardentes, basées sur une complexe technologie qui emploie des dynamos à loss intégrées dans les manches et pommeaux pour faire fortement chauffer le métal. Les lames ardentes brûlent et découpent ainsi tout ce qu’elles touchent avec une redoutable efficacité mais seules les unités d’élites Ordinatorii en sont pourvues. Le titane est inaltérable, léger et résistant et supporte de très hautes températures, en plus d’avoir nombre de qualités comme catalyseur chimique. On en fait cependant aussi des armes et armures classique bien que leur prix soit, on l’imagine, prohibitif. Les armures de titane et linotorci font partie de l’élite des armures de tout Loss et dans ce domaine, ce sont les artisans de l’Hemlaris qui sont les plus avancés.

Le béryl

Le béryl est un matériau ancien employé depuis très longtemps par les sociétés les plus primitives de Loss, mais dont les propriétés lui ont valu d’être employé désormais par pratiquement tout le monde. C’est un cristal translucide et laiteux, allant du blanc au rouge profond en passant par différentes nuances de bleu et de vert, qui est relativement courant en gisements accessibles. Il est très dur, résistant et peut être usiné par taille et polissage. Quelques essais ont eu lieu pour tenter de l’exploiter en verrerie et cristallerie, mais il perd ses propriétés de dureté et de résistance. Par contre, travaillé par polissage, il permet de créer des lames solides et tranchantes au fil qui ne s’use pas. C’est un matériau prisé pour des pointes de flèches, des dagues et têtes de haches, et un outil très précieux pour toutes les professions qui ont besoins de lames tranchantes et pérennes. Les scalpels et instruments de découpe en chirurgie sont pratiquement tous en béryl. Très résistant aux acides et bien moins fragile que le verre, le béryl est aussi employé comme contenant en chimie et en médecine. Enfin, c’est une pierre ornementale prisée, peu onéreuse mais qui peut être taillée en facettes aussi bien que polie en perles.

Le loss-cristal

Le loss-cristal est pour la plupart des lossyans une sorte de légende, et pour les chercheurs et les génies qui parviennent à s’en procurer, un mystère. Personne ne sait comment il a pu être produit, personne ne comprend vraiment ses propriétés et, finalement, quasi personne ne sait à quoi cela pouvait vraiment servir pour les Anciens. Le loss-cristal ne se trouve que dans les ruines et cités enfouies des Anciens, c’est en soit un artefact, recherché des collectionneurs tandis nombre de savants tentent d’en percer les secrets. Il n’a cependant que deux usages : l’ornementation, car taillé ou en éclats, il diffracte la lumière avec plus de brillant, de couleurs et de reflets que le diamant, et la fabrication de lames, car des épées ont été taillées dans cette matière, dont le légendaire sabre du Champion du Trône de Rubis, qu’on dit capable de trancher l’acier.

Concernant ses propriétés : le loss-cristal est un supraconducteur à température ambiante. Il est proprement insensible à la chaleur, sa dureté s’approche de celle du diamant et sa résistance dépasse largement celle de l’acier. Il a en général l’apparence du loss-métal et de visu on ne fait pas la différence, sauf par sa masse : il est très léger. On peut le tailler et le polir, bien que ce soit avec grande difficulté, et en faire des des joyaux particulièrement décoratifs. A noter qu’il entre comme le loss-métal en résonnance avec les Chanteurs de Loss, mais à la différence qu’il ne se corrode pas. Il n’a par contre aucune des autres propriétés du loss-métal.

2- Les innovations répandues

Ce qui suit décrit les technologies courantes dans le monde de Loss. En général on est plus ou moins assuré de les rencontrer fréquemment, bien que ce ne soit pas toujours à la portée de tout le monde. Certaines machines et innovations sont tout simplement très coûteuses à produire et donc assez rares.

Les armes à impulsion

Les armes à impulsions sont des pistolets, fusils et canons, le plus souvent à un coup, employant deux petits percuteurs de loss-métal et un système mécanique à ressort qui les pousse l’un contre l’autre. Le phénomène puissant de répulsion de pôles de même polarité du loss-métal permet alors de projeter une bille de fer ou de cuivre avec une grande vélocité. C’est une arme efficace, qui se compare aisément aux fusils et canons à poudre ; cependant, elle surchauffe vite. Un pistolet peut tuer à trente mètre, un bon fusil à cent et les meilleurs canons ont une portée supérieure à 500 mètres.

Le moteur à lévitation

Les moteurs à lévitation sont employés pour les navires lévitant et les engins de levage sur de gros chantiers. Ils sont onéreux, complexes, et demandent la maintenance et l’expertise d’un ingénieur, mais rien ne remplace leur efficacité. Les plus efficaces emploient des moteurs électromécaniques et des dynamos à loss, et donc les compétences d’un génie. Plus ils sont gros et puissants, plus ils chauffent, c’est pour cela que les moteurs des plus grands galions et des béhémoths sont refroidis à l’eau.

La dynamo & les moteurs à Loss

En se servant de la faculté de répulsion du loss-métal, capable de créer du mouvement, on crée une machine dynamoélectrique qui produit du courant continu. Le même système permet de concevoir des moteurs électromécaniques capables d’entrainer un mouvement rotatif qui peut être converti en tout un tas d’autres. Les trois limites à cette technologie c’est que plus une dynamo est de grande taille, plus elle emploie de loss-métal, elle plus elle chauffe, le refroidissement pouvant s’avérer compliqué. De plus, ces machines demandent l’assistante constante des spécialistes de ces technologies. Enfin le loss-métal a un coût qui fait préférer l’usage de la force hydraulique, éolienne, ou animale.

La lampe à Loss

Avec une petite dynamo à Loss, on peut concevoir une lampe dont l’ampoule emploie le système le principe de l’incandescence. Mais la réalisation des ampoules, qui emploient un filament de platine, est compliquée et elles sont fragiles. On s’éclaire majoritairement à la bougie, au feu et aux lampes à huile.

Le four à Loss

Le four à loss est un four électrique employant une résistance de cuivre ou de fer et un four d’isolants thermiques (céramique et terre cuite). Les fours sont rares, c’est un luxe assez dispendieux pour les particuliers. Ils sont cependant très prisés pour les fours thermiques en chimie et en métallurgie où un contrôle précis d’une température stable et élevée est recherché.

La lunette astronomique

L’optique dans le monde de Loss commence à prendre un certain essor, et les lunettes astronomiques comment à se répandre et être prisé des savants, des curieux et des riches dilettantes. Les lunettes astronomiques sont assez anciennes mais le système n’a évolué que lentement sauf dans ces dernières décennies, avec les premières tentatives de réglage de focale. La longue-vue, ou lunette de bord, est nettement plus répandue. L’usage de la lunette astronomique n’est pas toujours bien vu de l’Eglise qui n’apprécie guère les études sur les astres et le mouvement des corps célestes.

Les bésicles

Les lunettes permettent de compenser certaines déficiences de la vue. C’est une invention elle aussi assez ancienne, mais qui n’a vraiment commencé à progresser efficacement que dans ces dernières décennies pour passer d’un gadget anecdotique à un outil prisé, recherché et répandu. Cela reste tout de même une technique complexe qui demande de grandes compétences d’optique et de verriers. Les bésicles les plus simples sont assez courantes, mais celles parfaitement adaptés à la vue d’un client peuvent parfois atteindre des prix astronomiques.

Le microscope

Le microscope est une innovation récente et il n’est pas très performant. Mais l’influence de plusieurs génies et médecins a fait se répandre cette invention comme une trainée de poudre partout dans le Sud de l’Etéocle et dans l’Athémaïs ; les progrès du microscope sont bien plus rapides que ceux de la lunette astronomique. Le grossissement est pour le moment suffisant pour parvenir à étudier des amas de cellules et des échantillons biologiques et il a déjà une utilité remarquable dans le domaine de l’étude biologique et de la médecine. Mais il reste fragile, rare et onéreux et ne sort pas des laboratoires et des ateliers des savants.

L’horloge mécanique & la montre à gousset

La mesure du temps à l’échelle du jour n’est guère une chose très importante pour les Lossyans. Ce n’est pas vraiment une société très productiviste, la mesure du temps n’a donc intérêt que pour certains secteurs limités, comme le travail en laboratoire ou à bord des navires : c’est elle qui permet de calculer et tenir des caps, mais aussi mesurer le temps restant d’épuisement du carburant de loss-métal. Les horloges mécaniques ont été adoptées par toute la marine qui a les moyens de se payer ces appareillages d’art complexe. Les montres à gousset sont bien plus rares ; c’est un luxe qui n’est accessible qu’aux lossyans les plus riches.

Le piano

Le piano existe comme le clavecin qu’il détrône rapidement et ces deux instruments de musique particulièrement ingénieux ont fait leur place en musique. Les premiers concerts de pianos remportent de francs succès et attirent beaucoup de mélomanes et de spectateurs. Mais la conception d’un piano est un art ardu et on ne compte qu’une dizaine d’ateliers d’artisans et ingénieurs à Armanth, à savoir les concevoir. Le prix de ces instruments est donc particulièrement élevé et ils restent peu répandus.

La machine à compter

Plus important que mesurer le temps pour les Lossyans, il y a faire des calculs complexes. Ce qui dans la plupart des cas se résume au boulier, aux règles à calcul et au calcul mental. Mais venu de Cymiad, sont apparues les « machines à compter » : des calculateurs mécaniques, monstres d’engrenages et de génie dont il existe nombre de variantes, dont les dernières sont capables de tabuler leurs résultats, permettant littéralement de tirer des lignes de calcul et de les imprimer sur papier. Toutes d’un prix exorbitant, elles n’en sont pas moins très recherchées et d’une immense utilité pour les mathématiciens mais aussi les ingénieurs et les comptables. L’une des plus puissantes machines à compter, la Machine de Jhaabi, appartient au Conseil des Pairs et sert uniquement à calculer et préciser les tables nautiques de la marine d’Armanth.

La seringue

L’usage moderne du béryl et les progrès médicaux ont permis de créer des aiguilles, seringues, cathéters et autres instruments de perfusion efficaces. Peu de médecin, et loin de là, ont cependant aisément accès à ces instruments. Ils plutôt chers et peu d’ingénieurs et artisans sont capables d’en produire plus qu’en petite quantité, mais leur usage se répand.

La presse à imprimer

Le papier existe sur Loss depuis longtemps, avec différentes compositions selon les traditions et les innovations, mais pratiquement toujours basé sur l’emploi de chiffons, de pâte de bois et de cotons. L’imprimerie est assez ancienne dans sa technique la plus élémentaire, la xylogravure. Mais l’essor de la presse à imprimer à caractère mobiles en métaux, donnant naissance à la typographie, est assez récent. La fabrication des encres d’imprimerie, des caractères et des presses est tout un art et un secteur réservé et recherché. C’est d’ailleurs une véritable révolution culturelle : grâce à la presse à imprimer, on peut estimer qu’il s’imprime pour Armanth et ce depuis presque un siècle presque un demi-million de livres par an. Le livre est devenu un outil commun et répandu et Armanth compte largement plus d’une centaine d’ateliers d’imprimerie. Dans toute l’Hégémonie et une partie des régions où l’Eglise est très influente, les ateliers d’imprimerie et libraires sont sous son autorité.

3- Les merveilles

Les objets qui suivent sont quelques exemples des merveilles lossyannes. Il existe d’autres machines et inventions étonnantes qui seront dévoilées au fil des suppléments et articles sur Loss. Certains de ces objets sont réellement considérés par leur rareté et leur prix comme des artefacts. Leur valeur et leur disponibilité est pour certains abordée au chapitre Equipement.

L’Automate

L’Automate est un appareil renfermant divers dispositifs mécaniques complexes se comportant de manière autonome, utilisant parfois des moteurs électriques et des dynamos à Loss. Ce comportement de ces automates peut être figé et le système fera toujours la même chose ou bien peut s’adapter, bien que sommairement, à son environnement. L’Automate remonte à l’ancien temps, il s’agit de statues ou de poupées animées servant de décoration et d’objets de prestige. Cependant, des génies lossyans étudiant les Artefacts des Anciens auraient, selon les rumeurs et les légendes, trouvé comment adapter ou recycler et exploiter ce qui reste des gardiens et automates de ces ruines mystérieuses, pour créer des machines autonomes, voire intelligentes.

Le Gramophone

Le Gramophone est un appareil permettant de jouer un morceau de musique enregistré sur un disque phonographique. Il est constitué d’un plateau tournant sur lequel est déposé le disque à sillons en métal et mis en rotation au moyen d’une manivelle ou d’un moteur à Loss pour les plus perfectionnés. Le gramophone est complexe : rares sont les artisans et génies capables de le reproduire. C’est surtout le disque phonographique qui demande le plus de travail.

L’Astrolabe

L’Astrolabe est un instrument qui superpose deux machines scientifiques et permet de mesurer la hauteur des astres et de lire l’heure en fonction de la position des étoiles ou des soleils. Sa conception s’appuie à l’origine sur une double projection plane qui permet de représenter le mouvement des astres sur la voûte céleste. Dans sa forme simplifiée, l’astrolabe nautique est un instrument de navigation permettant de déterminer sa latitude après avoir mesuré la hauteur méridienne du soleil. D’usage limité pour les observations astronomiques, il sert surtout pour l’astrologie dans l’enseignement de l’astronomie et pour le calcul de l’heure et des dates. Il est constitué du tympan fixe sur lequel sont gravés les cercles qui définissent les positions astronomiques, de l’araignée, la projection de la carte du ciel, et du limbe, le cercle gradué extérieur. Son usage pour l’astronomie moderne est mal vu par l’Eglise.

Le Nocturlabe :

Un Nocturlabe ou nocturnal est un vieil instrument de navigation utilisé pour déterminer l’écoulement du temps en fonction de la position d’une étoile dans le ciel nocturne. Parfois appelé Nocturnum Horologium, cet instrument a un fonctionnement proche du cadran solaire. Un nocturlabe est fait d’un disque externe où sont gravés les mois de l’année, un disque interne gravés avec les heures et éventuellement les demi-heures et d’un marqueur vers le disque externe. Enfin, le dispositif est complété par un pointeur vers une étoile prise en référence. Le centre de l’instrument est percé. Étant donné que l’instrument est fait pour un usage nocturne, les marques peuvent être en relief ou renforcées de mellia ou de cristaux réfléchissants.

La Sphère armillaire animée

La Sphère armillaire, dans son approche classique, en astronomie, est un instrument mécanique employant un système à remontoir ou à moteur à loss qui modélise la sphère céleste en mouvement. Elle est utilisée pour montrer le mouvement apparent des étoiles, des deux soleils, d’Ortentia et de l’écliptique autour de Loss. La Sphère armillaire est composée de plusieurs cercles et une boule centrale représentant le monde de Loss. Ce type de sphère sert à déterminer les coordonnées célestes des astres et le mouvement précis des planètes, ce qui n’est guère du gout de l’Eglise qui ne permet pas la possession de cet artefact qui prouve à coup sûr que le système de Loss est héliocentrique et que Loss est en orbite d’Ortentia. Celui qui possède une Sphère armillaire risque une grosse amende et surement quelques mauvais moments passés aux frais de l’Eglise ainsi que la destruction de son bien.

 

 

 

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