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Questions-réponses, nouvelle fournée sur le monde de Loss

J’ai rassemblé ici les question posé depuis un mois sur le monde de Loss, avec des réponses qui, j’espère, vous aideront ! N’hésitez pas à venir nous en poser, soit par notre email, soit sur le groupe Facebook des Chants de Loss . On se fera un plaisir d’y répondre et, puis, parfois, on adore être surprises par les questions que vous nous posez !

Quelle est la rareté du Loss-métal ?

Le loss-métal est plus rare que l’or, et plus ardu à extraire. Les procédés industriels et miniers mis en jeu sont complexes et très dangereux puisque le minerai natif, respiré ou ingéré est toxique et tue à moyen terme. Si on doit parler chiffre, il y a cinq ou six fois moins de loss-métal que d’or sur Loss. D’un autre côté, l’or, comme l’argent, sont plus répandus et plus aisément accessibles que sur Terre.

Qu’est-ce que le Loss-métal en fait ?

Le loss-métal est un unobtainium. En bref, c’est un métal aux propriétés physiques plus ou moins impossibles, dérivé d’un isotope du palladium –voilà pourquoi il ressemble tant à du platine. Il est légèrement radioactif et s’avère toxique s’il est ingéré ou inhalé. Le loss-métal viole à priori les règles de la physique mais il se contente en fait de les contourner en se basant sur une hypothèse qu’un métal de forte densité atomique à réaction isomérique serait capable, excité par les bons procédés, d’ouvrir des espaces dimensionnels à matière de masse négative pour générer un effet de répulsion « antigravitationnelle ». Le loss-métal possède toutes les propriétés intrinsèques d’un matériau à fort rendement énergétique capable de parvenir à générer des effets quantiques dans le monde macroscopique. Tenez, voilà de l’aspirine.

 Est-ce que le Loss-métal est répandu dans l’industrie ?

Oui et pas seulement dans le domaine de l’aéronavale et de l’armement. Dès qu’on veut produire de l’électricité ou de la force motrice dans un petit espace, sans passer par d’énormes mécaniques hydroliennes ou éoliennes, on se sert de moteurs à loss-métal. Il est aussi employé dans les chantiers, la construction et l’industrie lourde pour déplacer et soulever de lourdes charges, surtout quand il s’agit de bâtir en hauteur. Enfin, les hauts-fourneaux se servent aussi bien de résistances électriques à loss-métal, que de turbines d’aérations alimentées par des moteurs. Bref, il y en a un peu partout, mais avec une limite : un gramme de loss-métal, c’est le prix d’un ou deux chevaux et même si avec cette quantité, on peut faire fonctionner une lampe à arc pendant des années, cela permets de mesurer l’investissement nécessaire à tout équipement fonctionnant au loss-métal.

Il existe quelle quantité totale de Loss-métal en circulation ?

Bonne question ! Alors ce qui suit est à prendre avec des pincettes, je fais de l’estimation au doigt mouillé… Les plus grandes cités-états peuvent compter leur réserve par tonnes, et bien sûr l’Eglise est l’organisation qui en stock le plus, on parle ici de dizaines de tonnes. Mais en prenant l’ensemble du loss-métal en circulation, on pourrait estimer qu’il y en a environ 250 à 300 tonnes dans le monde. Sauf exception, il n’y en a cependant jamais plus de quelques dizaines de kilos réunis à la fois, hors des puissants coffres surprotégés des cités-états.

On peut faire quoi avec le linotorci ?

Surtout des armures, des plaques de blindage et des boucliers pare-projectiles et surtout pare-balle. Ce matériaux, composé de couches encollées de tussah (soie d’araignée) entre deux épaisseurs de cuir peut très aisément être modelé, découpé, ajusté, pour créer des armures et protections légères et souples. Pas forcément très efficace contre les lames et les armes blanches, il est cependant remarquablement efficace contre les balles. Avec l’art de haut niveau des armuriers lossyans, on peut réellement créer des armures alliant efficacité, solidité, et esthétique, parfois même jusqu’à des armures d’inspiration « fantasy »…

Y’at-il des armures faites pour les femmes ?

Alors en premier lieu, si dans les armées de légionnaire, et parfois dans la marine de guerre, l’équipement est standardisé, et donc produit en série, il ne s’y trouve en moyenne que 3, voir jusqu’à 5 % de femmes. L’équipement standard sera toujours adapté aux 97 % d’hommes composant le corps de ces armes. Mais, en second lieu, la plupart du temps, hors de ces unités militaires d’élite, le combattant vient avec son propre fourbi. Chez les artisans, les armures sont faites sur mesure et, là, peu leur chaut sauf s’ils sont coincés, que leur client soit masculin ou féminin, ils adapteront leur travail et l’ajusteront à la morphologie de leur client. Enfin, concernant les Femmes d’Epée, (qui je le rappelle sont très rares, les femmes socialement libres et combattantes sont une exception) il s’agit d’une élite, souvent organisée, même de manière informelle, et qui a son propre réseau de fournisseurs et d’artisans, très compétents et expérimentés dans l’ajustement le plus parfait de l’équipement de guerre pour des femmes.

Ne peut-on vraiment pas résister au Haut-Art ?

Ho si, on le peut et on peut se remettre de l’avoir subi. L’esprit humain est bien plus résilient qu’on ne croit. Mais cette technique de torture et de conditionnement, qui allie cruauté, patience et psychologie comportementale, laisse toujours des traces dans la psyché de celui qui l’a subi pleinement et il en gardera les séquelles et le poids toute sa vie. Il est très ardu de déconditionner un esclave qui a subi le Haut-Art, mais ça n’est en rien impossible. C’est cependant, pour les lossyans, une drôle d’idée que de vouloir faire un tel effort ; ils ne voient pas réellement quel mal il y a dans l’esclavage et ses techniques.

Les mammaliens ne cessent jamais de grandir, c’est quoi alors leur taille maximum ?

Les mammaliens grandissent toute leur vie, mais ils le font lentement. La pression du milieu (en gros, les chances de mourir chaque année) étant ce qu’elles sont, les plus grands et vieux mammaliens sont rare et, en général, les plus grands spécimens, qui tirent à la fin de leur existence, ne feront presque jamais plus du double de la taille moyenne de l’espèce.

La crème glacée existe-elle ?

Alors, il faut savoir que sur notre monde, l’invention date du XVème siècle et nous vient d’Italie. Le sorbet est encore plus vieux, les Romains adoraient cela. Le souci pour avoir de la crème glacée, c’est d’avoir de la glace. Les moyens de conserver de la glace sont très nombreux, le plus courant est de la récolter en hiver, la transporter isolée dans de la paille, la déposer dans une glacière de briques réfractaires avec une couche de paille, et s’en servir au fur à mesure. C’est quand même assez courant, même si cela reste un luxe, bien sûr ! L’autre moyen est d’employer le système de compression/décompression d’un gaz dans un circuit, en gros, un réfrigérateur. Les Génies lossyans ont vite trouvé comment faire, mais ces machines sont chères, peu fiables, se dérèglent souvent et parfois explosent. Ça n’empêche pas les plus riches d’abuser de ces moyens d’avoir leur douceur glacée toue l’année.

Quelle est l’étoffe la plus chère ?

Sans hésiter, la laine et la fourrure ! Seuls les animaux d’origine terrienne en produisent vraiment, les mammaliens n’en produisent que dans les régions les plus froides et donc, les plus isolées, même si on a importé des sikas à laine et à fourrure dans le sud. La soie, par exemple, est moins chère que cela. Et bien sûr, le plus onéreux des tissus est le brocard, qui est entièrement tissé de motifs chamarrés en arabesques et demande un travail d’une rare complexité.

 

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