Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
Les peuples

Les Ar’anthia des Cités-Unies & d’Allenys

(on a réussit enfin à caser les description des peuples et cultures en une page et demi d’informations complètes… forcément, cela n’entre pas dans le détail, mais l’aperçu est assez riche, et sera soutenu par des illustrations. Il en sera publié un par jour les jours suivants, dans l’ordre alphabétique.)

Asiatiques métissés de Méditerranéens, quelques-uns d’entre eux sont blonds, mais la plupart du temps, les cheveux sont noirs ou châtain. Ce sont des architectes et des marins remarquables, plutôt citadins.  Dans les grandes plaines d’Allenys, les Ar’anthias sont des nomades élevant des troupeaux de ghia-tonnerre. Superstitieux, traditionnalistes et très attachés aux dogmes de l’Eglise, ils font grand cas de l’honneur et de la fidélité à leur peuple et leurs croyances.

Apparence générale : sveltes et de taille moyenne (1m75 à 2m00), la peau assez foncée, parfois dorée. Des traits très fins et métissés, aux yeux légèrement bridés. Les cheveux et yeux noirs dominent, mais on trouve facilement tous les types de cheveux et de couleurs d’yeux par leur métissage. Pour référence, les habitants des cités-unies ressemblent aux Philippins.

Traits de personnalité : susceptibles et fiers, religieux, aventureux, curieux, patriotes, traditionalistes, superstitieux et courageux. Une blague Athémaïs dit que pour empêcher un ar’anthia d’agir, il suffit de dire que ce qu’il fait est interdit quelque part dans un Dogme.

Langage : Le Rethien, qui emploie des sinogrammes voisins de ceux de l’Hemlaris et est particulièrement ardu à maitriser à l’écrit.

Vertus : On s’en doutera la vertu la plus importante pour le peuple des Cités-Unies, c’est l’Honneur ; familial, public, plus qu’intime, en fait. Les Ar’anthia se soumettent aux codes sociaux pour ne pas froisser leur famille, leur clan, leurs voisins. Puis derrière vient le Courage, vertu d’importance car c’est la seule qui permets de briser les codes sociaux de ce peuple très traditionnaliste.

Organisation : Monarchie constitutionnelle. L’aristocratie domine les cités-états, mais les rois sont entourés d’un conseil très influent élu par l’Eglise et les représentants les plus riches et puissants de la cité. Les femmes sont totalement exclues de la vie publique ou politique. Il n’y a que dans certaines carrières militaires que celles-ci peuvent -difficilement- échapper au carcan patriarcal de la société Ar’hanthia. A noter que les Cités-Unies sont souvent en conflit les unes les autres.

Religion : Le Concile Divin. Les Ar’hanthias ont de plus leurs propres coutumes et superstitions que l’Eglise ne tente pas réellement d’endiguer, les rites propres à ce peuple allant dans le sens du respect des Dogmes du Concile, très fortement pris au sérieux chez eux. Les Ar’hanthias acceptent très mal de voir des femmes s’occuper de religion et le nombre de femmes dans l’administration civile de l’Eglise et dans les légions Ordinatorii des Cités-Unies est donc très faible. La seule exception concerne les Athim’si, les vierges gardiennes des esprits des Ghia-Tonnerre, un culte mineur des Ar’hanthias.

Ennemis & alliés : Les Cités-Unies ont pour partenaires privilégiés l’Hégémonie, l’Etéocle, le Terancha et, paradoxalement l’Athémaïs. Mais elles voient d’un mauvais œil Armanth et sa décadence. L’entente est encore plus difficile avec l’Imareth dont les piratent considèrent les Cités-Unies et ses côtes comme une cible de pillages et un bon vivier d’esclaves à aller revendre ; les batailles navales entre les deux peuples ne furent pas rares. Enfin, les Cités-Unies ont des relations tendues avec l’Hemlaris, malgré des échanges commerciaux fructueux.

Capitale : Allenys, surnommée la Cité aux toits d’or, à cause de l’usage en masse de bronze pour les dômes et décorations des toitures. Il y vit 250 000 habitants l’hiver, environ 180 000 l’été, les nomades reprenant leur route dans les plaines.

Production & commerce : les cités-unies sont auto-suffisantes en matière agricole : la région est assez riche et le génie de bâtisseurs des Ar’anthia fait le reste en matière d’agriculture. Mais les cités-états ne peuvent pratiquement rien exporter en nourriture et elles dépendent énormément de la pèche comme source de nourriture. Leurs exportations concernent en grande majorité les métaux de toute sorte, avant tout le fer, le cuivre, le nickel et l’argent, mais aussi l’étain, le mercure, le manganèse, et même du minerai de titane ainsi que du soufre. Cette richesse provient des contreforts des Monts sans Tête et des Abimes, deux chaines montagneuses au volcanisme effréné. L’orfèvrerie et l’artisanat des métaux, ainsi que les esclaves –en nombre- quelques épices et quelques têtes de bétail ghia-tonnerre complètent leurs exportations

Notes culturelles : Les femmes Ar’hanthias sont traités de manière assez similaire à celles de l’Hemlaris, c’est-à-dire comme des demi-personnes et souvent plus considérés comme des propriétés et des monnaies d’échange que comme des êtres libres à part entière. L’esclavage y est commun et répandu, très codifié et le sort des esclaves est fréquemment sordide ; les Cités-Unies emploient presque autant de forçat pour ses mines que l’Hégémonie.

Noms :

  • Masculins : Bayan, Alh’anam, Benjarin, Arvin, Mahal, Ron, Tueblar, Hannaki, Rafiqui, Raed, Thej, Ymar
  • Féminins : Cheska, Mae, Kini, An’im, Chirito, An’iham, Biri, Jalana, Kelin, Lualathi, Viri, Thima

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