Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
Les peuples

Les Forestiers de l’Elmerase

Vivant au-dessus des Plaines de l’Etéocle dans des forêts vastes, profondes et dangereuses, ce sont des descendants de Celtes à la culture tribale. Comme les Svatnaz, ils sont souvent chassés comme cheptel d’esclaves par l’Hégémonie, mais aussi par des chasseurs d’esclaves Étéocliens ; mais contrairement à ces premiers, les Forestiers affichent une résistance et une pugnacité qui font payer cher aux chasseurs d’esclaves leurs raids et tentatives de captures. Comme on peut s’en douter, Les Forestiers sont particulièrement méfiants et prudents, ne commerçant qu’avec précaution. Ce sont des archers redoutables et leur société accorde une grande place à leurs femmes, qui guerroient avec eux.

Apparence générale : sveltes et souvent athlétiques, de taille moyenne (1m75 à 2m00), les blonds sont assez courants, mais les châtains dominent. Les roux ne sont pas si rares au sein de ce peuple. Leur peau est hâlée et souvent cuivrée. Les traits des Forestiers sont saillants et racés, de type notoirement caucasien. Ils ont souvent une allure générale de puissance physique.

Traits de personnalité : méfiants, rusés, fougueux au combat, très prudents avec les étrangers, industrieux, protecteurs, raisonnés. Les Forestiers fuient et se cachent dès qu’ils soupçonnent l’approche d’Ordinatorii.

Langage : Le Klam’prayen, qui ne possède pas d’alphabet, mais que les Forestiers écrivent avec celui de l’Hellensa.

Vertus : La Sagesse et le Courage presque à égalité. Mais la prudence et le sens de l’organisation de ces hommes industrieux et raffinés –même si les étéocliens les prennent pour des sauvages- les rends plus sensibles aux hommes sages et raisonnés. L’Honneur des Forestiers est un peu compliqué à saisir car variant totalement avec leur famille, leur clan, d’autres Forestiers, et des étrangers. Pour résumer : ils en ont peu et en font d’autant moins cas qu’il y a peu de lien avec leur interlocuteur.

Organisation : tribale. Chaque tribu est organisée autour d’un village ou d’une place forte, souvent arboricole et dissimulée. Les plus grandes places-fortes sont inexpugnables et remarquablement organisées. Les chefs de tribus sont choisis à la mort du précédent au cours d’épreuves physiques et intellectuelles ardues et parfois mortelles, où hommes et femmes peuvent participer. Les officiants du culte Forestier, le plus souvent des femmes, président aux destinées des villages en interprétant les signes naturels et les visions des ancètres.

Religion : Culte des ancêtres et des forces de la nature qu’on appelle généralement le Culte Forestier. Ils ont pas mal de dieux et esprits tutélaires, où domine Adda, la déesse-mère, amante de Loss, qui est la grand-mère-terre qui adopte tous les genres et toutes les formes, et enfin Deddain, le chasseur sauvage, à la fois pourvoyeur du gibier, et seigneur des fauves. Les sacrifices animaux et, parfois, humains font partie des rites. Chaque tribu, mais aussi chaque guerrier reconnu, a souvent sa divinité tutélaire lié aux ancêtres du clan. La Légende prends dans ses cultes une place majeur. Il y a des chamans Forestiers, très rares mais très respectés.

Ennemis & alliés : A part les Dragensmanns, les Forestiers n’ont aucuns alliés. Ils commercent avec les étéocliens, mais avec beaucoup de prudence.

Capitale : La Croisée peut être considérée comme telle, mais c’est un bourg de 4500 habitants de l’Etéocle qui sert de relais de commerce pour les Forestiers, dont les plus grandes places-fortes ne dépassent jamais les 2000 habitants.

Production & commerce : produits de la forêt, dont du mellia, des résines, des produits pharmaceutiques, mais surtout du cuir, de l’ivoire et des peaux. Les Forestiers produisent aussi du bois, de l’orfèvrerie et de l’acier, mais en font peu commerce. Il leur arrive aussi d’exporter quelques esclaves capturés dans l’Hégémonie.

Notes culturelles : La société des Forestiers est très paritaire, c’est même sans doute l’une des plus égalitaires de Loss dans les rapports hommes et femmes. C’est un des rares peuples où il n’y a rien de surprenant à voir une femme forgeronne, par exemple. La plupart des femmes vivent au foyer et élèvent les enfants, en élevant et cultivant la terre, mais elles le font côte à côte avec les hommes. Et les jeunes guerrières Forestières sont très courantes. L’esclavagisme y existe, mais il est assez rare, la plupart des esclaves des Forestiers le sont suite à un crime grave, ou, car déjà trop asservis et conditionnés, ils ne pourraient s’adapter à la rude liberté de ce peuple.

Noms :

  • Masculin : Eilpenn, Dedder, Maec, Heiddyn, Gymna, Draaduin, Cadogan, Cydwalla, Nadyreith, Wilmot, Vinfred, Yannis.
  • Féminin : Yemi, Yseult, Cuada, Anna, Birice, Daire, Dailine, Emaine, Paine, Sanis, Sandra, Piri, Adyle, Aëla.

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