Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
Les peuples

Les Teranchens & l’Imareth

Les Teranchens et l’Imareth sont deux îles voisines dont les peuples se ressemblent tant que nous les avons réunis sous un seul descriptif. Nous préciserons les différences culturelles entre les deux, la principale est qu’ils ne s’entendent pas beaucoup. D’origine méditerranéenne et moyen-orientale, les Teranchens sont d’excellents marins, connus pour leur indiscipline, leur ruse et leur relatif manque de considérations à l’honneur. Cultivés et toujours prudents, ils dominent par leurs navires les iles des archipels, et si les Teranchens préfèrent le commerce, l’Imareth a pratiquement fait de la piraterie une institution officielle. Ils sont souvent surnommés les cousins des Athemaïs et sont très proches d’eux, partageant entre autres leur esprit progressiste, leur sens du commerce, leur soif de découvertes et leur considération des femmes.

Apparence générale : D’allure méditerranéenne et de taille moyenne ; un peu petits (1m75 à 1m95). Ils sont bronzés, la peau assez mate, elle peut parfois être café au lait. Les traits aquilins et marqués, ils ont souvent les cheveux bruns ou noirs, souvent bouclés, parfois même frisés. Ils rassemblent assez aux Athémaïs, mais peuvent avoir des traits moyen-orientaux très marqués. Les peaux et cheveux clairs ne sont pourtant pas des exceptions.

Traits de personnalité : Rusés, commerçants, malins, ouverts d’esprit, ambitieux, cupides, hospitaliers, indisciplinés, prudents. Les Teranchens tiennent en grande considération les arts littéraires et la musique.

Langage : l’Eqrasi, une langue dont l’écriture alphasyllabique ne comporte pourtant qu’une petite centaine de lettres, mais qui est aussi souvent écrit avec celui de l’Athémaïs.

Vertus : La Sagesse, quand on parle de l’acuité d’esprit, de la vivacité, de la ruse, de la réflexion et de tous les aspects de l’intelligence et de la stratégie. C’est une chose que tous les Teranchens ont en admiration et respect, bien avant l’honneur et le courage. A noter que les Imareth sont un petit peu plus chatouilleux sur l’honneur que les Teranchens, qui sont connus pour être des bonimenteurs, des beaux-parleurs et des arnaqueurs qui ne le cachent même pas.

Organisation : Monarchie constitutionnelle par cités-états ; les Teranchens tiennent immensément à leurs lignées royales et à leur aristocratie, bien que celle-ci soit surtout représentative. Les cités-états sont dirigées par des rois entourés d’un Conseil élu par suffrage direct par l’ensemble des classes sociales. Les femmes ne peuvent voter, mais selon les cités-états peuvent se présenter, faire campagne et être élues. Il y a de temps en temps des régimes monarchiques absolus, mais ils ne durent guère. Les Teranchens sont un peuple qui tient à son indépendance et à sa liberté et la rivalité entre les cités-états est très répandue. Concernant l’Imareth, il y a des ports et des comptoirs qui sont tenus par des princes-pirates. Ici, guère de constitution, mais les Conseils de princes-pirates, parfois aussi puissants que des rois, sont malgré tout élus par les capitaines de navires, bien que souvent une place soit prise à la force du fer et par la ruse.

Religion : Le Concile Divin, mais avec des nuances et beaucoup d’eau dans le vin de l’orthodoxie de l’Eglise. Les Teranchens ne sont pas vraiment très religieux et ne voient guère de souci à faire partie des régions considérés hérétiques par l’Eglise d’Anqimenès. Il y a des frictions entre l’Église et les autorités des cités-états, mais l’équilibre trouvé dans une version modérée des principes et règles de l’Église semble perdurer efficacement. Les Teranchen en ont profité pour faire revivre des rites locaux et des traditions héritées du culte de la Mer et des anciens dieux helléniques.

Ennemis & alliés : Les Teranchen n’ont pas réellement d’ennemis, plutôt des rivaux, comme les Cités-Unies et le nord de l’Etéocle. Si l’Eglise les a déclarés hérétiques, cela ne les empêche pas réellement de commercer avec tout le monde, même l’Hégémonie. Leur meilleur allié reste pourtant clairement l’Athémaïs et Armanth. A noter cependant que l’Imareth n’est pas dans la même posture. Les athémaïs n’aiment guère ce peuple de pirates, même s’ils commercent avec eux, et les cités-états côtières de l’Etéocle et des Cités-Unies les craignent.

Capitale : Gillas pour l’Imareth, port en partie de piraterie, puissamment fortifié, comptant 65 000 âmes. Pour Teranchen, la célèbre et magnifique Khoïenomos, connue de tous les marins tant le port est essentiel au commerce dans toutes les Mers de la Séparation, fort de plus de 300 000 habitants.

Production & commerce : les iles Teranchen ne sont guère connues pour leurs matières premières, à part le poisson en quantité, et des exportations de métaux précieux : argent, or, platine, loss-métal. C’est surtout deux commerces qui lui assurent sa richesse : le trafic d’esclave, particulièrement florissant qui passe par ses iles, et la manufacture de produits finis, principalement toutes les formes possibles de poterie et contenants, y compris en bois, en verre, en terre cuite et en céramique. C’est une véritable industrie, auquel s’ajoute de la manufacture de luxe en joaillerie, maroquinerie et métaux précieux et la sculpture et la pierre taillée ainsi que leur ingénierie en architecture et marine.

Notes culturelles : Les Teranchens ont toute une culture maritime qui est un véritable mode de vie : la moitié de ses habitants sont peu ou prou marins. Elle a toujours eu une autre tradition, celle de la piraterie et l’Imareth n’a guère de scrupules à faire des raids côtiers chez ses voisins, pillant tout ce qui peut se monnayer et se revendre ailleurs. Mais les Teranchens font de même très souvent et sans gêne. Le trafic d’esclave est d’ailleurs un commerce florissant chez eux grâce à l’apport de captifs de ces raids. Cependant les Teranchens asservissent relativement peu leurs compatriotes et encore moins leurs femmes, qu’ils respectent beaucoup.

Noms :

  • Masculin : Egée, Ajax, Vivianos, Balérios, Gaios, Yolopous, Gillipe, Danil, Dédalo, Dimosthénis, Kléonikos, Oresto, Paschalis
  • Féminin : Adramea, Arabela, Areti, Glycène, Litsa, Noula, Ganyphée, Démeter, Giasimé, Doris, Laydia, Kyra, Olymbia

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