Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
Les personnalités

[Les légendes d’Armanth] Jawaad Le Marchand

Jawaad Le Marchand

  • Archétypes : Navigateur (Légende 8), Négociant (Légende 3)
  • Honneur : 4 (Pouvoir 9), Courage : 8, Sagesse : 7 (Esprit 11), Foi : 3
  • Traits spéciaux : Chanteur de Loss, multiculturel.

Ce qui suit est la présentation de Jawaad, l’un des personnages principaux des romans les Chants de Loss, mais ici tel qu’il est connu dix ans avant les débuts de la saga, c’est-à-dire à l’époque où commencent à priori les aventures des personnages-joueurs des Chants de Loss.

A tout seigneur tout honneur, commençons la présentation des personnalités d’Armanth par Jawaad, le Maitre-marchand. C’est un des trente plus puissants maitre-marchand d’Armanth qui en théorie siègent au Conseil des Pairs, l’instance exécutive de la ville. Jawaad y a déjà de très nombreuses fois été pressenti pour en être membre, mais s’est arrangé pour le moment pour ne pas avoir à accepter cet honneur qui ne se refuse pas en laissant d’autres de ses confrères prendre sa place.

Jawaad est un lossyan de grande taille et de puissante stature ; mesurant plus de deux mètres, au corps plutôt félin. Les cheveux et les yeux noirs, la peau halée en plus d’être tannée par le soleil et la mer, il a des traits métissés trahissant ses origines athémaïs, voir Frangiennes, et nordiques (Dragensmanns peut-être même Hégémoniennes) à la fois. On ne connait pas son âge réel, il semble avoir environ quarante ans, mais on prétend qu’il a très largement plus d’un siècle. Il n’est jamais vêtu de manière riche et voyante et son seul bijou vraiment connu est l’astrolabe d’argent cerclé d’or rose qu’il porte en médaillon à son cou.

Connu aussi bien pour sa richesse que pour ses frasques régulières prouvant le dédain complet qu’il a de la politique et de l’étiquette, il est aussi réputé pour bien d’autres choses, comme le fait qu’il soit célibataire et qu’on ne lui connaisse aucune famille. Ne pas être marié, quand tout le monde sait que l’homme est tellement âgé qu’il fait partie du décor de la ville est en soit déjà une légende ; il n’a même jamais adopté d’enfants et à priori n’a donc aucun héritier. Pourtant, sa richesse est telle qu’il possèderait environ 3% des valeurs d’Armanth, principalement dans le commerce maritime des épices et étoffes, les arsenaux, les ateliers et industries du bois de marine et enfin dans l’esclavage. Pour donner un ordre d’idée, la fortune monétaire  personnelle de ce marchand s’élèverait à plus de douze millions d’andris.

L’homme est connu pour être compliqué, et pour tout dire difficile à aborde et côtoyer. Impassible, indéchiffrable, rusé, retors, orgueilleux, souvent méprisant et clairement misanthrope, il se joue des codes sociaux de son statut et ne cache en rien son mépris pour ses pairs et les hommes puissants : il est lui-même l’une des plus grandes fortunes d’Armanth et sa propre position sociale, qui le mets à l’abri de la plupart des lois de la ville comme tous les Maitres-marchands, est un avantage dont il use sans vergogne pour ignorer les règles de l’étiquette et de la bienséance que respecte tout homme qui veut briller en politique et en société. Les codes, et les coutumes ne l’intéressent jamais, sauf s’il peut en tirer profit. Les seuls principes auquel il donne de la valeur sont : la parole donnée, l’honneur -et encore en a-t-il une vue singulière- et enfin la fidélité ; Jawaad est protecteur, juste, généreux et chaleureux avec les siens.

S’il est peu apprécié de ses égaux, c’est le moins qu’on puisse dire, Jawaad est adoré par les siens ; ses amis et serviteurs directes partagent sa vie dans son immense domaine privé entouré de vastes jardins sur les hauteurs de l’Alba Rupes, où il réside quand il n’est pas en mer, n’ouvrant sa porte qu’à de rares invités, jamais des notables et des politiques, plutôt des intellectuels, artistes et érudits. Le plus dérangeant pour ses ennemis, c’est que Jawaad protège particulièrement bien sa vie privée et y a clairement consacré temps, moyens et fortune pour s’assurer qu’il soit en apparence impossible de savoir quoi que ce soit sur son passé. Même ses proches ne savent finalement rien de son histoire et ceux d’entre eux, comme Abba, Damas, ou Alterma à le connaitre un peu mieux ne pourront jamais en dire beaucoup… et sont très attachés à Jawaad pour parler.

Jawaad passe au moins six à huit mois de l’année en mer, sur l’un de ses navires de commerce. Il a bien sûr rang de capitaine, mais est largement réputé et respecté pour ses talents hors-pair de navigateur ; on prétend qu’il comprend la mer et les bateaux mieux que personne. Il est à noter que son amour de la mer est la seule foi qui lui est connu, bien qu’il soit totalement dénué de toute forme de superstition.

Enfin, il est connu que Jawaad ne s’intéresse qu’à quatre passions : le thé, qu’il considère comme un art et tient en très grands cas ; ne pas savoir goûter le thé est une bonne manière de s’attirer son mépris. La mer, et la navigation ; il passe le plus de temps possible sur la mer et semble avide d’exploration et d’échanges mais surtout, c’est sur un navire qu’il semble vivre le plus fort. La culture et les savoir littéraires : Jawaad collectionne les ouvrages les plus rares de tous les horizons, mais aussi des artefacts et documents Anciens ou hérétiques, une faiblesse dangereuse vis-à-vis de l’Eglise, mais aussi de ses ennemis. Et enfin les femmes, qu’il collectionne comme il le ferait de ses livres ; Jawaad traite toutes ses femmes, libres comme esclaves, avec un attachement protecteur et paternaliste. Simplement, il aime à s’en entourer et se les attacher. Il est d’ailleurs connu pour n’avoir aucune jalousie, mais une possessivité maniaque à ce sujet.

Il n’est pas forcément rare de croiser la route de Jawaad. On pourra le trouver à boire un thé et écouter les histoires, dans un comptoir commercial d’un port des Mers de la Séparation, avec un ou deux de ses sbires et toujours son esclave et psyké : Azur. On pourra aussi le voir visiter les grands centres de négoce d’esclave où il vient régulièrement examiner les produits en vente –et n’en achète pratiquement jamais pour son compte- accompagné d’Abba, qui est le chef de ce commerce pour le maitre-marchand. Enfin, il arrive que Jawaad organise des expéditions commerciales ou d’exploration très loin dans les régions les plus reculées, à la recherche des savoirs et artefacts qu’il affectionne. Celles-ci sont bien sûr plutôt discrètes mais Jawaad tient souvent à pouvoir jeter un œil sur les équipages qui en feront partie, quand il ne les choisit pas lui-même.

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