Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
Les peuples

Les Etéocliens

D’origine hellène pour la plupart, les Etéocliens sont un peuple noble et fier, à la haute stature, qui fait grand cas du respect des codes et de l’honneur. Les blonds sont nombreux parmi eux et c’est, avec les Dragensmanns et les Forestiers, le peuple qui compte le plus de naissances de roux. Malgré leur fidélité superstitieuse à l’Eglise, ils ont un grand attachement pour leurs anciens mythes, croyances, et dieux. Les étéocliens ont une grande considération pour l’érudition et comptent

Apparence générale : Assez grands parfois, mais dans la moyenne lossyanne (1m80 à 2m00), la peau hâlée voire foncée, la plupart sont bruns aux yeux marrons, mais les blonds aux yeux bleus sont fréquents, et il y nait régulièrement des personnes rousses. Leurs traits fins et aquilins les font souvent considérer comme le plus beau peuple de tout Loss.

Traits de personnalité : fiers voire orgueilleux, traditionalistes, respectueux des codes, mais encore plus des Vertus, superstitieux entre autre vis-à-vis de l’Eglise, cultivés, raffinés, très sociaux.

Langage : l’Hellensa, langue riche et complexe maniant la nuance et les paraboles, dont l’alphabet d’une trentaine de signe est l’un des plus simples connus.

Vertus : l’Honneur en tant que Vertu sociale et personnelle est la plus mise en avant dans la culture Etéoclienne, comme ciment de tous les rapports de la société à ses membres. Chacun doit respecter sa place dans celle-ci. Mais les Etéocliens sont, heureusement assez ouverts d’esprit et mesurent avec importance et respect la valeur de la Sagesse à ce sujet, avec un attachement particulier à l’érudition et aux arts. Ils sont en général plutôt courageux, mais ce n’est pas une Vertu majeure à leurs yeux.

Organisation : Démocratie représentative, où l’Eglise et l’aristocratie pèsent un poids important sur la politique des Cités-états, mais ne reste qu’une constituante des Agoras dirigeantes qui sont cependant notoirement oligarchiques. Les cités étéoclienne ont des princes, mais la seule qui soit dirigée par l’un d’eux est Nashera. Les femmes sont totalement exclues de la politique. Exceptionnellement, une femme a pu être désignée sur ovation comme membre d’un Conseil de cité. Mais ces cas sont rares. Chez les étéocliens, le peuple et la bourgeoisie se mêlent aisément, l’aristocratie formant une élite à part qui a souvent charge des forces militaires des cités. Les étéocliens respectent énormément les tribuns de leurs Agoras.

Religion : Le Concile Divin. L’Église est très influente dans toutes les Plaines d’Etéocle, mais plus on descend vers le sud, plus les Dogmes de l’Église s’assouplissent, et laissent une place, bien que mineure, aux anciens mythes et cultes d’origine grecque. Les croyances locales des Etéocliens font directement référence à des mythes, légendes et divinités d’origine grecque. Y entendre invoquer Apollon, Héra, Poséidon, ne surprends personne, et des officiants sont souvent invités pour sacrer certains rites civils.

Ennemis & alliés : La question est compliquée, car plus encore qu’ailleurs, les étéocliens ne forment pas une unité politique, mais un ensemble de cité-états avec leurs intérêts propres. On peut résumer en disant que tout le sud de l’Etéocle est nettement en faveur de l’Athémaïs, le nord en faveur de l’Hégémonie, et les villes des côtes Est les Cités-Unies. Les étéocliens craignent beaucoup les Dragensmanns et les Forestiers, qui ont tous deux très mauvaise réputation. Mais ils commercent avec eux, comme ils commercent avec l’Hemlaris. Le grand ennemi de tout l’Etéocle est finalement l’Imareth et ses pirates.

Capitale : Nashera, la Cité Blanche, une cité ancienne au bord d’un très grand lac, d’une beauté époustouflante par ses temples et ses jardins, cœur de la culture et de l’art Etéoclien, forte d’un demi-million d’habitants.

Production & commerce : Là encore, les Plaines de l’Etéocle sont si étendues que ses productions sont très variés. Mais c’est avant tout le grenier à céréales de toutes les Mers de la Séparation, ainsi que le plus grand producteur de vins et de spiritueux. Mais elles fournissent aussi du textile en quantité, du bois, de la pierre, de l’argent, du plomb, de l’or et disposent de quelques-unes des plus riches mines de loss-métal connues. L’artisanat et l’art étéocliens (céramiques, verre, sculptures, instruments de musique) sont si prisés que c’est une autre exportation en soit. L’Etéocle commerce aussi des esclaves, mais en importe bien plus qu’il n’en exporte.

Notes culturelles : Les Étéocliens, loin de considérer la femme comme sans valeur et marchandise, ne lui accordent cepandant guère de place dans la vie civile. Celles-ci n’ont que peu de droits face aux lois et à l’autorité patriarcale qui domine la société. Cependant, si au Nord, les femmes sont isolées de la place publique et soumises aux lois patriarcales toutes-puissantes, plus on va vers le Sud, moins la pression sociale pèse sur elles, et plus on leur accorde de droits et de libertés. L’esclavagisme est courant dans l’Etéocle ; on y considère qu’un homme qui veut montrer qu’il a réussi sa vie se doit de posséder une esclave. Bien sûr, acheter et entretenir une esclave pour le prestige n’est en général accessible qu’à des bourses bien remplies.

Noms :

  • Masculin : Athos, Berrus, Eschile, Naras, Octave, Zaherd, Polympus, Rado, Rufule, Xanthos, Ansiphe, Strobo, Adax.
  • Féminin : Agathe, Sisyphe, Lilandre, Clytia, Demi, Chloé, Penera, Xamia, Maia, Melena, Junée, Hélène, Euterpe.

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