Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
Les peuples

Les Svatnaz

Ces hommes de bois d’origine slave sont des cousins des Hégémoniens, séparés d’eux aux tout débuts de l’expansion de l’Eglise, qu’ils rejettent fortement dans sa version orthodoxe. Ces derniers les persécutent et les chassent comme vivier d’esclaves depuis des siècles. Persécutés, presque exterminés et déportés en masse, les Svatnaz ont appris à vivre cachés dans leurs profondes et froides forêts, vivant une vie en partie nomade et ne cessant de reculer vers les rives ouest de la Taïga des Griffons ou vers les frontières des Neiges-Dragon. Ce sont de très bon marins, sur des navires petits, légers et maniables.

Apparence générale : D’origine slave, la carrure large, mais bien moins massive que leurs voisins, mesurant entre 1m75 et 1m95, la peau claire mais un peu plus halée que celle des Hégémoniens, les yeux le plus souvent marrons, et les cheveux principalement châtains à bruns. Les blonds aux yeux bleus ne sont si pas rares, et il y a une certaine population de roux, bien que peu nombreux.

Traits de personnalité : Méfiants, téméraires, voyageurs, audacieux, prudents, rusés, vengeurs, généreux. Aucun Svatnaz n’accordera jamais la moindre confiance à un Hégémonien.

Langage : Le Kateren, langue métissée de dialectes hégémoniens et dragensmanns. Elle est écrite avec l’alphabet dragensmann.

Vertus : Le Courage. Les Svatnaz sont un peuple de survivants aguerris à résister à leur puissant et permanent ennemi qui les harcèle depuis des siècles. Le Courage a forgé la nature guerrière et implacable de ce peuple peu nombreux, et ses traditions impliquent nombres d’épreuves assez effrayantes pour même faire hésiter un Dragensman, mais auxquels les jeunes du clan, y compris certaines femmes, se plient sans hésiter.

Organisation : clanique et patriarcale, organisée en grands villages fortifiés, soit troglodytes, soit mobiles sur le dos de dharomos domestiqués. Les hommes chassent, commercent, guerroient et protègent, les femmes cultivent, élèvent et gèrent la maisonnée. Vu de l’extérieur, hommes et femmes sont clairement séparés et les premiers dominent les secondes, mais vu de l’intérieur, les mères, les épouses, et les sœurs sont toujours écoutées et respectées, et dans les villages et tribus, le chef de famille est la grand-mère. Les Svatnaz ont coutume d’avoir plusieurs sites d’installation pour leurs villages et de voyager au fil des saisons de site en site, une mobilité qui leur assure une meilleure défense contre les raids Hégémoniens.

Religion : Une version ancienne et très altérée du culte du Concile Divin, mâtiné de traditions chamaniques et d’adoration des anciens des clans. Ce culte a ses propres Dogmes et figures religieuses, il se murmure même qu’il a son propre Prophète caché, bien différent de ceux de l’Eglise officielle. Bien sûr cette religion, que les Hégémoniens surnomment le Schisme, est considérée comme une hérésie épouvantable et impardonnable par l’Église.

Ennemis & alliés : Le seul véritable allié des Svatnaz, ce sont les Dragensmmans. Ces derniers se méfient des Svatnaz qui suivent une religion qui leur déplait beaucoup, mais malgré tout, il y a une véritable entraide entre les deux peuples vis-à-vis de leur ennemi commun, et un grand respect. Les échanges commerciaux sont nombreux, et sans l’aide des Dragensmanns, le peuple Svatnaz aurait sans doutes disparu. Il y a aussi des échanges commerciaux et des relations régulières avec les Gennemons Quant à leurs ennemis, c’est l’Hégémonie et ses alliés et tous les peuples venant les chasser comme du gibier.

Capitale : Kratezneg, village mobile en partie construit sur le dos de dharomos, de larges mammaliens blindés. Le clan est fort de pas loin de 2500 guerriers pour 14 000 habitants, c’est une des plus grandes communautés de Svatznaz.

Production & commerce : les svatnaz ne commercent qu’avec les dragensmanns et les gennemons et de manière assez limitée. Ils échangent du poisson, des peaux, de la fourrure (toujours rare sur Loss), du cuir, de l’ivoire et des denrées végétales rares comme certains mellias, mais aussi des objets d’artisanat de cuir et d’ivoire, ainsi que de béryl (vaisselle, armes) et enfin des esclaves, sélectionnés parmi leurs condamnés les plus susceptible d’être vendus cher. Et parfois des filles rousses, uniquement pour leur grande valeur. Le plus souvent, ils importent en échange des céréales, de la laine de sika, de l’étoffe, des cordes et de l’artisanat de métaux.

Notes culturelles : Les Svatnaz sont persécutés depuis un millénaire par l’Hégémonie qui les considère comme hérétiques, et comme un vivier à esclaves et on peut presque les considérer comme un peuple en voie d’extinction. La société Svatnaz, malgré les apparences et les rôles bien clairs dévolus aux hommes et aux femmes est relativement égalitaire, et n’empêche pas une femme de mener une carrière traditionnellement dévolue aux hommes, ni ne restreint leur liberté d’opinion et d’acte. Les chamans ne sont pas rares dans les communautés Svatnaz, et les personnes rousses sont en générale toujours libres. Mais pas les Chanteurs de Loss, asservis et confiés aux chamans. L’esclavage y est rare, mais cruellement, les Svatnaz en font pourtant parfois commerce (y compris des leurs, le plus souvent des condamnés, mais pas toujours) avec leurs voisins.

Noms :

  • Masculin : Bogdan, Zleytan, Andru, Yuri, Godzimir, Cezlaw, Radim, Bretik, Blahos, Boïr, Milcho, Zecdaw, Vladimir.
  • Féminin : Vera, Sveltana, Slava, Stana, Cvita, Milena, Mirka, Siluswa, Bojka, Miluse, Luba, Miledena, Lida, Rosica.

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